Aller au contenu principal

Si le goût de François Ier pour l’art italien est bien connu et son mécénat essentiellement identifié à la création du foyer italianisant de Fontainebleau, son règne ne s’inscrit pas moins dans une tradition très vivace d’implantation en France d’artistes issus des Pays-Bas.

François Ier s’est donc aussi entouré de peintres néerlandais, souvent spécialisés dans le portrait (Jean Clouet, Corneille de La Haye, Joos van Cleve). Il a abondamment acheté tapisseries, pièces d’orfèvrerie et tableaux flamands. Tant à Paris que dans les foyers normands, picards, champenois et bourguignons, s’est épanouie une vague de présences et d’influences septentrionales – anversoises, bruxelloises, leydoises, haarlémoises – que les recherches récentes ont peu à peu révélées en ressuscitant des artistes injustement tombés dans l’oubli. Godefroy le Batave, Noël Bellemare, Grégoire Guérard, Bartholomeus Pons, tels sont les quelques noms à présent retrouvés de ces artistes, dont beaucoup sont encore anonymes et non moins talentueux. Ils se sont illustrés dans des techniques aussi diverses que l’enluminure, la peinture, le vitrail ou la sculpture. C’est là tout un pan de la Renaissance française qui ressurgit et dont cette exposition se propose de montrer les facettes variées, les extravagances et la monumentalité.

Mercredi 18 octobre 2017
Lundi 15 janvier 2018
Business Flag
Non